À l’origine de cette histoire, l’abeille a fait un long voyage depuis la Bretagne pour venir butiner de nouvelles fleurs dans le Jura.
Pendant 15 ans, j’ai travaillé au sein de structures de tourisme, occupant différents postes (gardienne de gîte, responsable d’office de tourisme). Je me suis nourrie de ces expériences pour développer des compétences organisationnelles et des qualités relationnelles. |
Riche de ces expériences, curieuse d’aller découvrir de nouvelles contrées et de nouvelles fleurs, j’ai fait d’une de mes passions mon nouveau métier.
Coordinatrice d’activités culturelles puis chargée de communication au sein de La fraternelle – Maison du Peuple de St Claude, j’ai alors acquis de nouvelles compétences : programmation de spectacles, organisation de résidences d’artistes, communication des activités de l’association (musique, théâtre, arts plastiques…).
Parallèlement, je suis devenue coordinatrice d’un festival de musique, Azimut dans un village, La Pesse (300 habitants), accueillant jusqu’à 3500 personnes durant le week-end. J’ai alors expérimenté le travail avec une équipe bénévole et renforcé mes compétences relationnelles.
Et puis, par un heureux hasard (sérendipité...), j’ai eu l’opportunité de travailler dans un ESAT (Établissement et Services d’Aide par le Travail) à St Claude comme formatrice. J’ai alors proposé des modules de formation pour les ouvriers handicapés. Durant cette expérience très concrète (formation hygiène des mains par exemple), j’ai appris à m’adapter tant sur le contenu que sur la forme des savoirs à transmettre. J’ai partagé des moments inoubliables de complicité et de rires ! |
Cette découverte m’a portée vers de nouvelles perspectives et j’ai fait une formation d’éducatrice spécialisée durant 3 ans. J’ai alors engrangé des savoirs théoriques en psychologie, sociologie, droits de la famille… et expérimenté la relation d’aide à des personnes en difficulté. Attirée par l’accompagnement des familles, j’ai travaillé pendant 12 ans en qualité d’éducatrice, mon nouveau métier. Bienveillance, respect, adaptabilité ont guidé ma posture que j’ai envisagée comme celle d’un ethnologue. Aller à la découverte de l’autre sans à priori. |
Et puis l’abeille s’est épuisée à butiner sans se ménager. Alors, elle a pris le temps de se reposer pour se ressourcer.
Ayant retrouvée son énergie, elle a de nouveau voyagé et trouvé une nouvelle ruche où elle s’épanouit. Au sein de cette ruche, l’abeille a crée de nouvelles cellules en cire pour y stocker de nouvelles nourritures : sophrologie et systémie.
Forte de tout ce chemin parcouru, l'abeille continue de butiner, de polliniser et d'accompagner les autres avec beaucoup de joie.
Mon parcours en diplômes...